Aujourd’hui se développe une libération de la parole raciste, une conséquence de la politique construite sur une xénophobie d’État.
Depuis les années 2000/2002 la politique de stigmatisation de catégories de population s’est érigée en concept prétendant de la droite décomplexée.
Les campagnes sécuritaires, avec les expressions de "nettoyage au Karcher de quartiers", la création d’un ministère de l’immigration et de l’identité nationale, le débat sur l’identité nationale sont des étapes qui conduisent, y compris des ministres dont celui de l’intérieur à "déraper" de façon "naturelle". C’est une première en France qu’un ministre de l’Intérieur soit condamné en première instance (certes il a fait appel et la condamnation n’est donc pas définitive) surtout pour propos racistes.
Le débat nauséabond sur l’identité nationale, laissera pour longtemps des traces dans la société française.
L’été 2010 restera marqué par les condamnation politique de l’Europe quant à la politique xénophobe en particulier envers les Rroms.
On n’avait plus jamais entendu parler de "bons Français" depuis que le nazisme avait été vaincu. Cette expression, également, va générer des stigmatisations qui seront difficiles à effacer.
Adresse aux candidats aux élections présidentielles et législatives française (...)
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