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Jacques Perret et l’OAS et sa rue
Article mis en ligne le 24 juin 2010
dernière modification le 8 juin 2019
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Le personnage

Jacques Perret est un écrivain français né le 8 septembre 1901 à Trappes dans les Yvelines. Il est décédé à Paris le 10 décembre 1992. Après une scolarité à Montaigne puis Louis-le-Grand, il fera des études de français et de philosophie.

Il a mené une vie aventureuse où se mêlent vie militaire, expéditions lointaines, journalisme et publications de romans. Représentant chez Belin puis brièvement professeur de français en classe de troisième il fera ses débuts journalistiques au Rappel et au Journal. Plusieurs voyages le mèneront au Danemark, en Suède, au Mexique, Honduras, Canada, en Turquie et au Liban.

En 1931 il entreprend une expédition en Guyane, pour le compte du musée de l’Homme pour l’aspect ethnographique, et des industriels Monteux et Richard pour l’aspect prospection d’or. Il revient sans or.

En 1934, un bref retour à la terre à Chissay-en-Touraine, dans le Loir-et-Cher, se solde par un échec agricole mais permet la parution de son premier roman Roucou édité chez Gallimard.

Mobilisé en 1939, il s’engage dans les corps francs au 334ème RI. Fait prisonnier en 1940 près de Longwy, il s’évade après trois tentatives en 1942 et entre dans le maquis au sein de l’ORA (Organisation de Résistance de l’Armée) jusqu’à la Libération.

Il continue d’écrire dans divers journaux et y pourfend régulièrement les Droits de l’homme, la démocratie, le parlementarisme tout en affirmant son attachement au régime monarchique.

En 1947, sort son bestseller, le Caporal Epinglé qui raconte sa captivité. Ce récit sera adapté au cinéma par Jean Renoir.

En 1951 Gallimard édite Bande à part (prix Interallié) qui raconte son expérience dans le maquis.

En 1960 il prend une part active à la défense de l’Algérie Française. Différents articles contre le général de Gaulle et quelques offenses à la Légion d’Honneur lui vaudront d’être déchu de ses droits civiques et radié des contrôles de la Médaille Militaire en mai 1963.

Dans le site royaliste, le lundi 8 septembre 2008 Faoudel écrit :
Évadé multirécidiviste des camps de prisonniers allemands, Jacques PERRET n’est ni pétainiste, ni gaulliste. Une fois libre, l’écrivain aventurier continue la guerre en chouannant au sein l’Organisation de Résistance de l’Armée (ORA).

S’il n’est pas pétainiste, il est encore moins gaulliste et ses diatribes contre le monarque républicain lors de l’indépendance de l’Algérie, lui valent plusieurs procès. Mais PERRET ne se dégonfle pas et à la stupeur du tribunal, il justifie dans le détail les expressions dont il a affublé le “général” : fourberie, parjure, renégat, trahison !!!

Au début des années 80, j’ai eu l’heur de côtoyer ce grand bonhomme sur les bancs de Saint Nicolas du Chardonnet.

La Rue Jacques Perret

Inauguration de la Rue

Cette inauguration a eu lieu le 20 mai 2006 par le Maire Jacques Bompart, ancien membre du Font National, passé au MPF de Philippe de Villiers, et réélu sans étiquette.

C’est une petite rue dans une zone pavillonnaire qui semble presque abandonnée : il n’y a que quelques rares constructions, entre des terrains vagues, qui ne semblent pas entretenus ...

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