Un exemple d’une traditionnelle commémoration (1er novembre 2014) de la journée nationale du souvenir français qui s’est déroulée en fin de matinée au cimetière de Bagnols.
Porte-drapeaux, élus et représentants du monde associatif ont tout d’abord rendu hommage aux morts « dont les sépultures ont été involontairement abandonnées », a déclamé Francis Lemesle, président de la maison des anciens combattants, avant d’évoquer les cas « de beaucoup de rapatriés d’Algérie, de Tunisie ou du Maroc, et des territoires lointains comme l’Indochine », au pied de la stèle qui leur est dédiée au cimetière bagnolais. La municipalité, via les élus Raymond Masse, Emmanuelle Crépieux et Philippe Berthomieu, mais aussi les Pieds-Noirs, les anciens combattants et le Souvenir Français y ont chacun déposé leur gerbe.
« Cette stèle a été érigée en 1974 en mémoire de toutes ces sépultures abandonnées. Que chaque Pied-Noir trouve ici un peu de la sépulture familiale », a rappelé Francis Lemesle, avant de rendre hommage à « ces populations poussées par le destin à quitter la terre où elles sont nées. »
Le cortège s’est ensuite dirigé vers le carré militaire du cimetière, pour y déposer là aussi des gerbes, avant que Maxime Lemesle, vice-président du Souvenir Français, ne rende hommage « à tous ces jeunes gens qui ne sont pas revenus du champ de bataille. »
Il a également eu « une pensée pour ceux qui ont eu la chance, ou la malchance, d’en revenir vivant » et qui ont dû vivre avec d’atroces souvenirs de scènes de guerre.