Certainement pas !!!
Combien de Français ne font plus la différence au quotidien dans leurs difficultés de vivre entre aujourd’hui et il y a 5/6 ans. Ils ont même l’impression que cela s’est aggravé pour eux. Ils avaient pourtant voté pour "Le changement, c’est maintenant". Hélas les promesses intéressantes ont été "oubliées". La politique menée depuis 2012 ne change pas vraiment leur condition de vie au quotidien : le chômage continue de grimper, la précarité -surtout pour les plus jeunes - continue de se généraliser, le pouvoir d’achat des retraités se dégrade, la politique d’austérité ronge les budgets...
Alors quand le FN déclare "l’UMPS" (UMP = PS) il est compris, même si ses propositions économiques risquent d’être encore plus catastrophiques que celles appliquées aujourd’hui.
Quand le Gouvernement renie ses engagements sur le vote des étrangers résidents depuis très longtemps (promesse déjà dans le programme de François Mitterrand), mène une politique d’immigration identique au sarkozisme, inspirée par le FN,... comment s’étonner que les électeurs aient envie de faire la différence.
Quand un Premier Ministre, dit de gauche, tient des propos à l’égard des roms identiques, sur le fond, avec les mouvements les plus racistes de l’extrême droite, où trouver la différence ?
Après les derniers attentats de novembre, là encore, le Pouvoir en place a servi le dessert à l’extrême droite en prenant les mesures dites "sécuritaires" réclamées par cette droite extrême. En "jouant" avec des campagnes médiatiques sans précédent permettant de cultiver, activer un climat de peur, d’insécurité, les dispositions fallacieuses de l’état d’urgence ont été mises en place. Elles risquent bien maintenant d’être des mesures définitives et non plus transitoires, bientôt inscrite dans le marbre de le Constitution, mettant ainsi en cause nos libertés individuelles, collectives,... comme dans tout pays totalitaire... Comment, en France peut-on accepter que le droit à manifester soit remis en cause ? Comment accepter des mises en garde à vue systématiques sur simple présomption de soutien idéologique à une cause jugée par l’administration comme "dangereuse" ? Comment accepter que des assignations à résidence se multiplient ? Dans une période (COP21) où il est logique que les expressions diverses puissent s’exprimer, même divergentes, qu’un militant écologique soit assigné à résidence ? Est-ce un test, un exemple pour mettre en garde toute velléité de contestations de mesures prises par le pouvoir en place, pour l’avenir ?
De plus les mesurettes de faire patrouiller des militaires ici ou là, de mettre des vigiles pour "jeter" un œil dans les sacs,... c’est semer l’illusion que se sont des moyens permettant de sécuriser le quotidien d’éviter de nouveaux attentats !!! Un commando décidé, va surveiller le lieu visé, attendre son moment propice, et passer à l’acte quand il estimera pouvoir le faire... Il est vrai que cette mesure aura au moins un avantage : créer quelques milliers d’emplois !!! Mais il est bien à craindre que des bavures, des incidents (accidents ?) collatéraux vont rapidement apparaître.
Depuis des années de nouvelles mesures dites "sécuritaires" ont été prises, elles prouvent leur limites, mais peu à peu les nos libertés sont grignotées !!!
Daesh a gagné une manche (comme je l’expliquais, il y a quelques jours)
Malgré un look voulant montrer une image différente de celle véhiculée par le patriarche celui qui :
démissionna en 1956 de son mandat de député poujadiste pour aller "casser du Bougoule". Affecté à la Villa Susini il fit la démonstration de ses compétences de tortionnaire !!!
considéra les chambres à gaz des camps d’extermination nazi comme des "détails de l’histoire"
Sa fille Marine cherche à montrer une image d’un FN qui a changé mais vendredi 27 janvier 2012, elle était l’hôte de marque, dans l’ancien palais impérial de la Hofburg, de Heinz-Christian Strache, chef du Parti de la liberté (FPÖ) : c’était son premier bal à Vienne, mais aussi l’occasion de resserrer ses contacts avec d’autres dirigeants de l’extrême droite européenne, pro-nazie.
Dans les villes gérées par édiles FN, des exemples sont significatifs :
Béziers, le maire Robert Ménard débaptise une rue du "19 mars 1962" en Rue du "Commandant Elie Denoix de Saint Marc", cet ancien putschiste qui tenta de renverser la République française en avril 1961.
Beaucaire, le maire Julien Sanchez vient de débaptiser, lui aussi, une rue du "19 mars 1962" en une rue du "5 juillet 1962" pour commémorer l’OAS voulant remettre en cause la paix en Algérie, en multipliant les attentats terroristes.
- Mantes la Ville, le maire Cyril Nauth, refusait de mettre une salle municipale aux musulmans pour participer à la grande fête de l’Aïd. Il a mis à la porte la LDH (Ligue des Droits de l’Homme)...
Ces exemples sont loin d’être exhaustifs, mais sont tellement significatifs de la conception des valeurs républicaines de notre pays que les élus FN entendent mettre en œuvre. Une plus large victoire serait alors un feu vert généralisé pour mettre en cause nos libertés, nos valeurs républicaines.
Les engagements de mettre en cause le "Planning familial" c’est significatif d’une politique féministe !!!
Mettre l’austérité au placard des antiquités,
Revaloriser les services publics de proximité, stopper les suppressions d’emplois sociaux.
Garantir un vrai droit du travail, pas une remise en cause de son code
Aider le monde associatif (y compris sportif pour tous), la lutte cotre les discriminations, le racisme (pas seulement en paroles, mais par des subventions augmentées, pas réduites ou supprimées comme actuellement)
Conserver des services de santé suffisants, de proximité (hôpitaux, maternité..)
Changer le système électoral : suppression de la présidentielle, élections sur liste, à un tour à la proportionnelle...
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Mener une VRAIE politique de gauche, prenant en cause l’humain sous ses différentes formes : sociales, écologiques,... SEUL moyen de démontrer la différence entre Gauche et droite, extrême droite, redonner l’envie aux abstentionnistes de voter
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