Déclaration de l’ARAC, suite à la proposition de loi déposée au Sénat par les sénateurs socialistes
Une proposition de loi socialiste (n° 350) visant à instaurer le 27 mai journée nationale de la Résistance a été adoptée au Sénat le 28 mars 2013 par 346 voix contre 2.
Rappelant que le 27 mai 1943, dans Paris occupé par les armées nazies, le Conseil National de la Résistance était créé par Jean Moulin, cette loi souligne l’apport fondamental de cette décision ayant permis de jeter les bases d’un nouveau contrat social qui fonde encore aujourd’hui notre République.
Parce que la modernité du programme issu du CNR demeure entière, cette loi estime qu’il nous appartient aujourd’hui de contribuer à la réunification des idéaux humanistes et républicains formant le socle de notre citoyenneté, en instituant une journée nationale de la Résistance, fixée au jour de la date anniversaire de la création du Conseil National de la Résistance. D’où les articles suivants adoptés sans amendement :
Ø Article 1er : la République française institue une journée nationale de la Résistance.
Ø Article 2 : Cette journée, ni fériée, ni chômée, est fixée au 27 mai.
Ø Article 3 : Dans tous les établissements d’enseignements, les enseignants consacrent une partie de cette journée anniversaire aux thèmes de la Résistance et de la déportation.
L’ARAC remercie tous les Sénateurs dont le vote souligne à la fois l’actualité et la nécessité de transmettre la mémoire républicaine.
Cette « petite loi », selon le terme consacré, doit être maintenant soumise à l’Assemblée Nationale à qui elle a été transmise. L’ARAC appelle donc le gouvernement et la Conférence des Présidents de groupe à l’inscrire d’urgence à l’ordre du jour des travaux, et elle invite avec force tous les députés à voter ce texte à l’unanimité, afin de lui permettre d’entrer dans la vie publique et les établissements scolaires dès le 27 mai prochain.
Le 28 Mars 2013
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