Sur une base universitaire, des historiens, spécialistes de la Guerre d’Algérie ont organisé un colloque.
Une réaction des universitaires est très intéressante : L’Université de Perpignan a organisé une journée d’études à ce sujet regroupant un très large éventail d’historiens ayant pourtant une vue différente (voir divergente) sur la Guerre d’Algérie. Un rapport très intéressant sur ces "guerres de mémoire" a été élaboré . Voir [557 KB] le texte complet. La conclusion est un appel sage.
Une réaction des universitaires est très intéressante : L’Université de Perpignan a organisé une journée d’études à ce sujet regroupant un très large éventail d’historiens ayant pourtant une vue différente (voir divergente) sur la Guerre d’Algérie. Un rapport très intéressant sur ces "guerres de mémoire" a été élaboré . Voir le texte complet.
La conclusion est un appel sage.
Ce "Mur des disparus", tel qu’il semble annoncé ne peut être qu’un nouveau pas de nostalgiques de cette conception de l’Algérie française telle que les colonialistes la concevait : un FSE (Français de Souche Européenne) vaut 10 FSNA (Français de Souche Nord Africaine) selon l’expression des années 1950. D’ailleurs selon la citation du site internet "Bab el Oued Story" qui présente ce mur et le "Centre de la Présence Française en Algérie" Jean-Marc Pujol adjoint au maire de Perpignan justifierait son soutien à ce projet parce qu’il y avait des "musulmans et des français". Ce rapatrié conserve donc cette nostalgie raciste des sous-citoyens devant rester des indigènes.
Dans ces 3.000 noms prévus d’y figurer, les 2.300 disparus que Teitgein n’avait pas retrouvés en 1957, après leur arrestation sont oubliés, normal dans cette logique (?) : c’étaient des algériens. Maurice Audin est sans doute selon eux toujours un évadé, comme dans la version officielle…
C’est cette conception de deux catégories de disparus qui n’est pas tolérable pour le MRAP qui respecte toutes les victimes, y compris celles pour lesquelles l’OAS a la terrible responsabilité, par ses provocations, de les avoir générer. Que seules, celles là, soient honorables, sur ce mur, est une insulte aux autres disparus.
Il est plus que temps d’arrêter les "guerres mémorielles", de faire un faire travail historique, pour que cessent ces foyers de tension racistes et que tous les crimes commis dans cette période coloniale soient reconnus et condamnés, sans repentance.