(Compte rendu du Journal l’Indépendant du 21 mai 2012)
Le monument mêle le métal et la pierre. PHOTO/Photo E. C.
L’Esplanade du miroir d’eau à Port-Leucate s’est enrichie d’un monument chargé d’histoire, hier matin. A la mémoire des Français d’Algérie et des harkis, une oeuvre a pris place à la vue de tous, entre histoire et art. Entre passé et avenir.
En présence de Suzy Simon-Nicaise, vice-présidente nationale du Cercle algérianiste, et de nombreuses personnalités, le maire Michel Py a salué l’inauguration du monument. "Le souvenir est toujours si poignant, si présent" a déclaré d’emblée l’élu, tout en soulignant "l’exigence de faire de la mémoire un devoir".
Il a ensuite retracé l’histoire de l’Algérie française, en précisant : "Soyons fiers de cette histoire. Bien sûr, comme toute histoire, elle a ses parts d’ombre... Mais pourquoi oublier ses lumières ?". Michel Py a aussi salué le talent de Patrick Chappert Gaujal, auteur du monument "qui mêle admirablement le métal et la pierre". Les deux rives de la Méditerranée sont symboliquement liées, à deux pas de la grande bleue. En dessous, une pierre brisée rappelle "la déchirure" de 1962. "Cette stèle, à son niveau, contribue à réparer une profonde injustice, voilà pourquoi ce jour est immense pour Leucate" a ajouté Michel Py, dans un silence recueilli et grave.
Ce maire UMP Michel PY qui a inauguré en 2012 cette stèle honorant l’Algérie Française, montre comment il glorifie ainsi les "bienfaits du colonialisme".
En 2013, il était présent pour déposer une gerbe.
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