Une reconnaissance et une condamnation des crimes commis au nom de la France ?

A quelques jours de ce voyage, beaucoup d’espoirs sont mis dans les symboles qui pourront être transmis à cette occasion.

Depuis 50 ans un silence complice tente de tenir sous une chape de plomb les crimes commis pendant le colonialisme et cette guerre de libération.

Le Président de la République a certes fait un pas important, même s’il est insuffisant, relatif au crime du 1è octobre 1961 à Paris.

Mais en même temps son gouvernement "honore" le général Bigeard et ses crevettes et il flatte les nostalgiques de l’Algérie Française et de l’OAS (Chateau-Jobert et lettre aux rapatriés)

Des rumeurs annoncent qu’il se rendrait Place Maurice Audin à Alger et qu’à cette occasion il s’exprimerait de façon symbolique ;

Il est temps qu’un langage clair se fasse enfin entendre : il n’est pas concevable de flatter les nostalgiques de l’Algérie Française et de l’OAS, revanchards du colonialisme, et faire un tout petit pas vers la reconnaissance de la responsabilité de l’État France en Algérie. Il n’est pas question de repentance, ni d’excuses pour des crimes inexcusables, mais d’une reconnaissance et une condamnation du colonialisme français et des faits générés.

Inch allah !!!