Ce Mur des disparus a été l’occasion de vives réactions
Le Mémorial / Mur des disparus se trouve dans l’enceinte du Couvent Ste Claire. En octobre 2004, un olivier avait été planté à Perpignan à la mémoire des disparus et promesse avait été faite par le Sénateur Maire Jean-Paul Alduy d’ériger dans la ville le "Mémorial des Disparus d’Algérie" où seraient inscrits les noms de toutes les personnes disparues entre 1954 et 1963, et ce en liaison avec le Cercle Algérianiste des Pyrénées Orientales. Deux Maires-adjoints Jean-Marc Pujol et Maurice halimi étaient mandatés pour le suivi de cette opération.
La présentation avait été faite par le Cercle algérianiste des Pyrénées-Orientales. Il a été réalisé sous sa responsabilité avec un comité de pilotage composé de : Suzy Simon-Nicaise (devenue Maire-adjointe), Présidente du Cercle algérianiste des Pyrénées-Orientales, vice-présidente nationale de la fédération des Cercles algérianistes ; pour les familles de disparus : Colette Ducos-Ader, Josette Gonzales, Claude Lions, Monique Viguier ; pour la Ville de Perpignan : les maires-adjoints Jean-Marc Pujol, Maurice Halimi ; les historiens : Geneviève de Ternant, Jean Monneret ; le sculpteur Gérard Vié ; pour le cercle algérianiste : Laurent Marchioni, Raphaël Passarelli, Yves Sarthe, Jean Scotto di Vettimo, Marcel Simonet.
Rappel : 5 juillet 2005 - La ville de Perpignan et le Cercle Algérianiste avaient officialisé l’édification de ce Mur des Disparus qui était présenté : mur d’environ 15 mètres de large sur 2,5 de haut ainsi que la sculpture centrale qui sera réalisée par l’ami et adhérent Gérard Vié ont également fait l’objet d’une préfiguration montrée au public. Jean Marc Pujol (Maire adjoint UMP de Perpignan) et Suzy Simon-Nicaise présentèrent ensuite en détail l’opération. Enfin, les familles présentes purent témoigner et notamment faire le point sur les informations si peu significatives qu’elles obtiennent du Ministère des Affaires étrangères depuis que les archives ont été ouvertes.
Ce mémorial a été inauguré le 25 novembre 2007 avec la caution du Gouvernement représenté par le Secrétaire d’Etat à la Défense chargé des Anciens combattants Alain MARLEIX, un proche du Président de la République.
Dans la liste de ces "disparus" figuraient 4 noms d’une même famille, celle de Gaston DONNAT, cet ancien anticolonialiste, condamné à mort par l’OAS. Au moment de l’inscription ces 4 personnes étaient encore vivantes. Gaston, décédé quelques jours plus tard, n’aura pas su que ces nostalgiques de l’OAS n’avaient pas hésité à salir sa mémoire.