Henri POUILLOT
Guerre d’Algérie, Colonialisme...
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Retrouvailles à Alger
Émouvante rencontre entre Simone de Bollardière et Louisa Ighilahriz

Un article de M’hamed Houaoura dans le journal El Watan du 11 septembre 2013

Article mis en ligne le 11 septembre 2013

par Henri POUILLOT
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La veuve du général français Jacques de Bollardière, Madame Simone de Bollardière (91 ans) est arrivée lundi après-midi à Alger, afin de rendre visite aux membres de l’association française 4ACG, (Anciens appelés en Algérie et leurs amis contre la guerre, ndlr), qui viennent d’achever leur séjour en Algérie, après avoir sillonné les wilayas de Constantine, Annaba, Tizi Ouzou, Béjaïa et Alger.

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Elle avait été accueillie au salon de l’hôtel Albert 1er par ses compatriotes de l’association 4ACG, de l’association ANPNPA (association nationale des pieds-noirs progressistes et leurs amis, ndlr), et de la moudjahida Louisa Ighilahriz et du moudjahid Ghafir Mohamed (Moh Clichy).

Une émotion palpable a baigné l’atmosphère dès les premiers instants de sa rencontre avec le groupe au niveau de l’hôtel.

Cette longue accolade, historique et inédite en Algérie entre Mme Simone de Bollardière et Louisa Ighilahriz, a ému l’assistance. Embrassades, larmes et murmures entre les deux femmes ont brisé le silence qui avait régné en ce moment précis dans le salon de l’hôtel. « C’est vous qui méritez ces fleurs, pas moi », déclare Simone à Louisette, en recevant un bouquet de fleurs. La veuve du général Jacques de Bollardière est la présidente d’honneur de l’association 4ACG. Elle s’est montrée spontanée et naturelle. Avec Louisa Ighilahriz, elle a rappelé les questions qu’elle avait posées au général Aussarrèsse, en sa qualité de témoin, lors du procès qui s’était déroulé au grand tribunal de Paris.

Rémi (75 ans), blessé durant la guerre d’Algérie, ancien appelé et l’un des 4 membres fondateurs de 4ACG, a tenu à nous expliquer l’objet de son séjour et son soutien aux peuples de Palestine et d’Algérie, tandis que Jacques Pradel, natif de Tiaret et président de l’ANPNPA, informait l’assistance sur les initiatives prises par les membres de son association en France, pour affirmer leur solidarité avec le peuple algérien, tout en précisant qu’ils ne se sentent plus représentés par les associations de pieds-noirs en France.

Moult projets, à titre symbolique, sont initiés par les deux associations françaises en direction de quelques wilayas, avec ce désir de transmettre la véritable histoire aux jeunes générations des deux pays d’une part, et d’autre part contribuer à la réconciliation sincère et durable entre les deux peuples. Multiplier les rencontres entres les jeunes des deux pays, animer les débats dans les écoles françaises et participer à des actions citoyennes en Algérie, telles sont les actions inscrites au menu de ces deux associations afin de pouvoir rapprocher et consolider les liens entre les deux peuples et dévoiler la vérité sur tout ce qui s’était passé durant 132 ans de colonisation.

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