Henri POUILLOT
Guerre d’Algérie, Colonialisme...
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La Manifestation du 26 Février 2011
Non à la politique française en matière de politique étrangère, oui au soutien aux peuples en lutte

La Manifestation scandait : "Ben Ali - Assassin" / "Alliot-Marie Complice" ou "Moubarak - Assassin" / "Alliot Marie- Complice"

Article mis en ligne le 28 février 2011
dernière modification le 6 avril 2011

par Henri POUILLOT
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5.000 personnes ont défilé à Paris, le 26 Février 2011, de République au Ministère des Affaires Étrangères.

C’était pour dire "Non à la Guerre, Non au racisme, Non à la Xénophobie d’État", les slogans initialement prévus, mais aussi fêter les départs des Ben Ali et Moubarak, et soutenir les peuples en lutte qui veulent se débarasser de leurs dictateurs... se sont rajoutés. Mais les slogans condamnant la politique française menée par la le Ministère des Affaires Étrangères sont revenus sans cesse.

Une lettre a été déposée au ministère des affaires étrangères à la fin de la manifestation dont voici le contenu :

Objet : demande d’audience

Monsieur le Ministre,

Dans le cadre de la 6ème semaine ainti-coloniale, qui se termine, nous souhaitons que vous puissiez rencontrer une délégation de notre collectif.

Nous désirons en effet vous faire part, à la suite des multiples réunions, manifestations qui se sont déroulées pendant cette période, des profondes inquiétudes et contestations exprimées quant à la politique française concernant :
-  Les anciennes colonies devenues "indépendantes".
-  Les processus de décolonisation inachevés qui incombent directement à la France ou pour lesquels elle apporte son soutien au régime colonial : Mayotte, Nouvelle Calédonie, Sahara Occidental.
-  Le rôle que devrait jouer la France concernant les peuples Kurdes, Palestiniens, Tamouls…

Veuillez agréer, Monsieur le Ministre, nos sincères salutations.

Espérons que le nouveau ministre répondra favorablement à cette demande, et rassurera tous les Français aspirant à ce que la France retrouve sa dignité sur le plan international.

Les propos du premier ministre François Fillon laissent mal augurer de la suite à venir puisqu’il a déclaré que Madame Alliot-Marie n’avait commis aucune faute morale, mais seulement politique : que sa voix n’était plus audible. Cette confirmation, de fait, de la connivence entre la Gouvernance française et les chefs d’état corrompus des anciennes colonies, mis en place et soutenus par la politique de la Françafrique ne compte pas être abandonnée si facilement. L’opinion publique devra se faire entendre encore pour que la dignité de la France retrouve quelque dignité.

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